Pour la petite anecdote historique, les plans de travail que Célestin Freinet a mis en place viennent à l’origine des USA et du plan Dalton, une méthode de travail différenciée développée vers 1910. Les élèves pouvaient travailler à leur rythme, en autonomie et répartir leurs activités comme ils le souhaitaient à partir d’un « contrat » de travail élaboré dans chaque matière, l’enseignant étant là pour étayer si nécessaire et contrôler le travail.
Célestin Freint l’introduit en France à partir de 1928 après avoir mis en place ses fichiers auto-correctifs. Les élèves devaient alors prévoir le lundi, le nombre et le numéro des fiches qu’ils estimaient pouvoir réaliser dans la semaine dans les différentes disciplines existantes.
En ce qui me concerne, le plan de travail est un outil qui permet d’organiser le travail de mes élèves dans la semaine en leur donnant la possibilité de choisir comment (type de l’activité) et quand (choix du jour) travailler les notions qu’ils doivent travailler à ce moment-là (personnalisé pour chaque élève puisque chacun avance à son rythme). Je peux ainsi gérer les temps individuels et collectifs tout au long de la semaine.
Cependant, avant d’en arriver à la création proprement dite du plan de travail, il me semble nécessaire que ses objectifs et le pourquoi de sa mise en place soient bien clairs, cela permet de mieux le construire ensuite.
Et pour cela, je ne vais pas avoir la prétention de réinventer la poudre ! Je vais plutôt vous partager un document fort intéressant créé par l’IEN de Périgueux dans l’académie des Bordeaux qui synthétise parfaitement les enjeux des plans de travail et les questions à se poser pour bien les construire. Vous pouvez le retrouver ICI.
Je vous partagerai dans un prochain article ma propre expérience du plan de travail et ma gestion au jour le jour et dans la semaine de leur fonctionnement. Je vous en mets un aperçu ci-dessous :
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